Voilà aujourd’hui, J. a un an. Un an de joies, de découvertes, d’émerveillement, de rires, de papillons dans le ventre et d’étoiles dans les yeux, pour lui comme pour moi.
Mais aussi un an de questionnement, de doutes, d’interrogation. Des pleurs, des cris, de la lassitude, de l’énervement, de l’impatience. Une dépression. Et surtout une renaissance.
Un an pour se découvrir et se révéler maman. Désormais, je sors les griffes quand on critique ma façon de faire (pas plus tard qu’hier soir). A tort parfois (souvent dirait grand J.). Là où j’aurais été pétrie de doutes il y a quelques mois. Je sors les griffes en premier, puis je réfléchis, je pèse le pour et le contre et je tranche en mon âme et conscience. Et surtout, je ne subis plus. Je décide. Je me sens en confiance pour le faire.
Pour finir, J. c’est donc :
– une tâche blanche sous le bras, remarquée il y a peu, à la faveur d’une chatouille
– des cheveux quasi absents les premiers mois, devenus châtains en forme de couronne (du plus bel effet) et enfin blonds, que j’adore ébouriffer
– 5 dents qui poussent, très écartées en haut d’ailleurs
– des yeux en forme de billes brunes qui vous transpercent pendant qu’ils observent
– des rires et gazouillis dès le réveil
– un dévoreur, après avoir mis des mois à pouvoir avaler autre chose que du lait
– la bête noire de nos chats, qui sont coursés, tirés par la queue, tapotés régulièrement
– le compagnon de jeu des chats, entre les balles, le pointeur laser, les cartons, les papiers en tout genre, on fait coup double à chaque fois
– le bourreau d’un mobile drôlement chouette avec des moustaches. Un mobile en papier, quelle idée !
– le bourreau d’un mobile drôlement chouette avec des dragons. Un mobile en bois, on y croyait pourtant…
– deux copains, V. et A., enfin surtout A
– une Nanou, la seule et l’unique
– la joie de vivre en permanence, des sourires à tout le monde,
Rendez-vous dans un an…